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Philip Sayce
Peace Machine Peace Machine est le premier album de Philip Sayce, sorti outre-atlantique en 2005. Cet album est l'occasion de prendre connaissance avec le guitariste chanteur nourri d'influences comme Jimi Hendrix ou Stevie Ray Vaughan, une sorte de mélange rock seventies, blues à la manière d'un Ben Harper ou Lenny Kravitz dans ses bons moments qui envoie à ravir dès le premier morceau. A noter le sympathique instrumental Alchemy ... tout en feeling et finesse. Peace Machine est une belle unité humble et rafraîchissante qui donne envie de taper du pied et surtout de voir l'artiste en live (à quand ?). A mettre dans sa collection.

Derek Sherinian
Black utopia La prestation de Derek Sherinian au sein de Dream Theater a laissé des mauvais souvenirs et on pourrait rester sceptique face a cet album solo du claviériste. Pourtant, d'ambiance très noire, cet album instrumental est très séduisant ne serait ce que par les invités (Y. Malmsteen, Al di Meola, Zakk Wylde, Steve Lukather, Billy Sheehan, Simon Philips) pour lesquels Derek Sherinian sait s'effacer. Les guitares sont mises en avant, la composition de très bonne qualité, tantôt planante, tantôt agressive. A écouter.

Slaves on Dope
Metafour Dans la lignée de Faith no more et de l'actuel Evanescence (mais avec une voix masculine) avec un soupçon de Marilyn Manson, cet album très efficace des canadiens équilibre parfaitement les morceaux agressifs, lourds, mélodiques, mélancoliques dans la lignée des meilleurs groupes du genre avec une production digne de ce nom. A mettre dans sa collection et sur sa chaine hi-fi à 11.

Steel Heart
Wait U2, Aerosmith, les Guns, les Reds Hots sont les influences qui viennent à l'esprit en écoutant cet album. Tous les morceaux sont taillés comme des hits, tantôt rocks, tantôt ballades, tantôt atmosphériques. Original dans le style et les ambiances, ce groupe mérite vraiment qu'on s'y attarde. A découvrir absolument.

Sodom
Sodom Une chose est sure après avoir écouté les premières minutes de l'album : les allemands de Sodom ne savent faire que du trash et il le font bien. Il faut dire qu'ils ont l'expérience de leur 27 ans et une quinzaine d'albums d'existence. Cet album éponyme pourrait faire penser à un And Justice For All : il présente le même assemblage de gros son de guitares (qui aurait mérité d'être un peu plus travaillé en prod d'ailleurs quitte à perdre son identité old school) et de parties plus mélodiques qui sont autant de moments assez magiques. Y jeter une oreille d'urgence.

Stratovarius
Elements part1 Ce 10ème album du groupe présente un intérêt particulier car sa musique abandonne les ryhtmes rapides classiques du groupe pour explorer des rythmes plus lents ("Elements") et des mélodies plus marquées ("Papillon"). La lourdeur des guitares et les arrangements orchestraux donnent une nouvelle dimension aux morceaux. A découvrir absolument.

Joe Stump
The Essential Shred Guitar Collection S'il y a un mouvement qui a laissé une grosse empreinte sur les années 80 guitaristiquement parlant c'est bien le néo-classique, emmené par des noms devenus légendes comme Jason Becker, Marty Friedman, Yngwie Malmsteen ... Joe Stump s'inscrit dans cette vague, et ce best of est l'occasion de faire un tour des morceaux les plus représentatifs de la carrière du guitariste en passant par un hommage à ses influences classiques comme Tchaikovsky ou Paganini, et un shred très démonstratif. A découvrir.