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Within Temptation le 13 Janvier 2007 - Paris
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A l’occasion de la sortie de leur nouvel album auquel on peut d’ores et déjà prédire un grand avenir, les néerlandais Sharon den Adel et Robert Westerholt étaient à Paris pour défendre The Heart Of Everything. Conférence de presse avec deux des personnalités les plus charmantes de la scène métal.
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Est-ce que The Heart Of Everytihng tel qu’on vient de l’écouter était le mix final de l’album ?
Sharon den Adel : oui, c’était le mix final. C’est un master, ou du moins je le crois…
Robert Westerholt : oui, on a refait un peu de mastering après celui-là donc je dirais qu’à 98% c’est le mix final.
A propos de votre deal US avec Road Runner. Comment avez-vous obtenu ce deal et attendiez-vous un deal avec un label US depuis longtemps ?
RW : on ne recherchait pas exactement de label US. On avance pas à pas dans notre carrière : Pays-Bas, Benelux, Allemagne, France, etc… donc les Etats-Unis étaient le dernier pays d’une longue liste. Et bien pour faire un deal prend du temps donc c’était pas gagné d’avance mais maintenant nous sommes contents de l’avoir fait.
Pourquoi Road Runner ? Avez-vous eu d’autres offres ?
SdA : eh bien ils étaient prêts à faire du bon travail pour nous en Angleterre, Australie, Nouvelle-Zélande et nous avons de très bonnes relations avec eux. Alors si en plus ils font du bon travail, tout va bien…
RW : ils ont un label vraiment dédié à la musique , avec beaucoup de groupes métal et beaucoup d’autres de la scène rock. Donc ils savent de quoi ils parlent et avec eux on est à notre place.
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Est-ce que le deal avec Road Runner a aidé votre rencontre avec Keith Caputo ou était-e fortuit ?
SdA : ce n’est pas lié à ça, non. On a commencé à enregistrer cet album au début de l’année dernière et la chanson avec Keith Caputo est probablement une des premières chansons que nous ayons écrite et enregistrée.
RW : il vit en Hollande une bonne partie de l’année : il a des amis musiciens là-bas, une copine,… alors ça a été très facile d’obtenir son numéro de téléphone. La raison principale est que nous aimons vraiment beaucoup sa voix : c’est notre chanteur de rock préféré. On adore aussi Kurt Cobain mais on ne pouvait plus lui demander alors… (rire). On est vraiment très fans de Keith.
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Combien de temps cela vous a-t-il pris pour enregistrer l’album ?
RW : d’habitude ça nous prend beaucoup de temps pour sortir un album…
SdA : oui, quelquefois quatre ans (rire)
RW : mais cette fois-ci ça a été plutôt rapide. J’espère que le prochain album sortira aussi vite.
La dernière fois que vous avez joué à Paris, c’était en première partie d’Iron Maiden. N’avez-vous pas été frustrés de jouer devant tant de gens qui ne vous connaissaient pas sans pouvoir leur offrir un vrai show avec tout le décor ?
SdA : non, parce que ça n’a pas à voir qu’avec le show mais plutôt avec la manière dont les gens perçoivent votre musique, c’est la base de tout (the heart of everything, ndlr) (rire). Et tout le décor c’est en plus, l’extra qu’on aime présenter quand on peut. Mais si ce n’est pas possible, ce n’est pas un gros soucis pour nous.
RW : et, bien sûr, on n’était pas frustrés du tout de jouer avec Maiden ! Si on avait dû choisir une idole avec qui on voulait jouer, c’aurait été Maiden.
SdA : presque tous les groupes commencent par Maiden…
RW : notre guitariste a même joué dans un groupe de reprises de Maiden…
On a découvert le nouvel album il y a juste quelques minutes. Où et quand l’avez-vous enregistré et produit ?
RW : la base a été enregistrée en Hollande : batterie, guitares, voix, etc… L’orchestre a été enregistré à Prague. Le mix a de nouveau été fait en Suède avec Stephan Glaumann qui a aussi travaillé sur le dernier album. Le mastering a été fait aux USA… L’album a fait le tour du monde !
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On a entendu beaucoup de parties orchestrées et beaucoup de chœurs, tout a été enregistré à Prague ? Comme s’est passée la composition et l’enregistrement ?
RW : nous avions aussi utilisé un orchestre pour The Silent Force mais cette fois on était un peu plus impliqués. On a aussi pas mal appris de la dernière fois. Notre claviériste et notre batteur sont allés à Prague pour guider les enregistrements. C’est quelque chose de très étonnant de voir un orchestre jouer en live : ça vous laisse sans voix…
SdA : on a utilisé beaucoup d’orchestre sur cet album parce que notre batteur est aussi producteur et il a produit l’album d’un groupe appelé Yellow Pearl pour lequel il a utilisé un orchestre de manière très appropriée donc on s’est dit : « ok, on va l’utiliser pour cet album parce que ça ira bien à notre style de musique ». C’est pourquoi on a choisi cet orchestre thèque à la place de l’orchestre russe que nous avions utilisé avant.
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Pourquoi avoir choisi de titrer l’album The Heart Of Everything ?
SdA : eh bien c’est le fil rouge des paroles. L’idée de ce titre est aussi le thème de l’album. C’est proche d’un concept-album : l’idée est que toute chose renvoie à ce concept de centre commun. Notre but est de vous faire réfléchir à ce qui est au centre de votre vie, ce que comme individu vous pensez être important, en tant que personne.
RW : c’est aussi une critique par rapport à nous, à nos vies de tous les jours : est-ce qu’on ne perd pas de vue ce qui est vraiment important ? C’est aussi une critique de la société où il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre et rester critique, se recentrer sur ce qui est important dans la vie. C’est une sorte de question.
SdA : une question philosophique en fait…
Avec The Silent Force vous avez essayé des choses vraiment nouvelles, modernes, avec beaucoup de parties électroniques, des samples, etc… Dans cet album on retrouve ces éléments côte à côte avec d’autres éléments plus orchestraux, plus épiques. Est ce que cette double évolution, moderne et épique, était voulue, planifiée ?
RW : je pense que la grosse différence avec le dernier album est que cette fois nous voulions mettre le groupe plus en avant et apporter une dynamique de plus en plus grande. Pour The Silent Force nous avions utilisé beaucoup de boucles et cette fois nous les avons remplacées par de la batterie, plus de toms pour avoir plus de rapidité. Nous avons appris à être plus sélectifs aussi : on a toujours ce feeling omniprésent mais c’est plus arrangé, tout n’est pas mis en avant au même moment. C’est pour cela qu’on a plus de puissance quand les guitares arrivent, quand l’orchestre arrive, etc… Et il y a plus de différences entre les chansons, c’est ce qu’on a retenu du dernier album…
Il y a aussi beaucoup de changements au niveau de votre voix, Sharon. On dirait qu’elle est bien moins lyrique qu’avant…
SdA : j’ai juste essayé de définir pour chaque morceau ce qu’il nécessitait vocalement parlant. Je pense que c’est aussi quelque chose que j’ai découvert sur The Silent Force après l’avoir enregistré et écouté : j’ai réalisé que toutes les chansons étaient plus ou moins chantées de la même manière sur The Silent Force et j’ai senti qu’il fallait plus adapter ma voix au sens des chansons. C’est pourquoi j’ai utilisé cette puissante voix féminine cette fois, ce qui est une approche totalement différente pour moi par rapport à ce que j’avais fait jusqu’à aujourd’hui. J’ai aussi chanté plus bas, e qui a donné aussi plus de puissance à ma voix. C’est aussi en partie pour cela que les chansons semblent si diverses, parmis beaucoup d’autres raisons.
C’est une technique vocale très différente de ce que vous êtes habituée à chanter. Est-ce que ça a été très difficile ?
SdA : une des chansons a été particulièrement difficile pour moi, le temps de m’y habituer. La chanson The Heart Of Everything, justement : elle est tellement puissante qu’il faut presque hurler dans le micro alors il faut apprendre à le faire sans se briser la voix et c’est quelque chose que je n’avais pas vraiment fait jusque là. J’aurai aussi à le réussir sur scène sans blesser ma voix. Je dois acquérir plus d’expérience là-dessus.
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En live, vous jouez beaucoup de morceaux. Cette fois vous aurez à choisir entre trois albums et ça risque d’être difficile parce que chaque membre du groupe aura ses chansons préférées qu’il aura envie de jouer. Quels titres avez-vous prévu de jouer sur scène ?
SdA : je pense que cette fois ce sera un peu différent : on changera pas mal de setlist entre chaque date sous peine de se battre… (rire) De plus nos fans ont envie d’entendre différentes choses donc on alternera d’avantage avec nos morceaux.
RW : et il faudra qu’on joue plus longtemps (rire)
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Que représente la photo de couverture pour vous ?
SdA : ça représente pour nous ‘the heart of everything’ : ce qui est réellement important dans la vie, que vous avez à vous poser cette question. Il y a beaucoup de symboles dans cette image, ce qui fait que chacun peut y trouver ce qu’il cherche parce que nous avons mis beaucoup de choses là-dedans. Les fans ont énormément discuté de ça et chacun avait son idée sur le sujet, ce qui est bien je trouve !
Pourquoi vos yeux sont-ils couverts ?
SdA : pour rester neutre, être vraie.
RW : c’est quelquefois très dur d’être honnête avec soi-même face aux événements. Donc être aveuglé symbolise le fait d’essayer d’être honnête avec soi-même et neutre.
On a tendance à penser, en regardant la photo, qu’elle est proche de la représentation traditionnelle de la Justice. Seules les choses que vous portez dans vos mains changent. Pourquoi la Justice serait-elle au centre de tout ?
RW : ce n’est pas tant la Justice que le fait d’être juste envers soi-même. C’est un jugement de soi. Comme le fait d’être aveuglé : le message est de rester objectif pour soi-même, pas nécessairement pour les autres.
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L’année dernière le groupe a vendu plus d’un million d’albums en export et vous avez reçu un prix pour cela. Pouvez-vous nous en dire plus ?
SdA : c’étaient les prix Pop et Export. Ce n’est pas vraiment un prix consacré à la pop d’ailleurs, il s’agit plutôt de récompenser le groupe qui a fait le plus pour la scène musicale hollandaise pendant l’année et cette année ils ont élu WT : c’est plus un prix d’encouragement. Concernant le prix Export, ils ont juste regardé qui a vendu le plus d’albums en dehors des frontières et c’était nous.
RW : en tant que groupe, un million d’albums ne veut pas dire grand chose. Ces nombres sont trop énormes, vous ne les appréhendez pas vraiment. La seule chose que vous comprenez est qu’apparemment beaucoup de monde écoute et apprécie votre musique. Il y a aussi toutes les réactions des gens et comme musicien c’est vraiment très gratifiant d’entendre que sa musique donne de l’énergie ou permet aux gens de trouver quelque chose en elle. C’est le meilleur, bien sûr.
SdA : et l’année dernière on a gagné le prix Gods of Metal pour un de nos clips qui est un prix décerné par le public et qui a une signification beaucoup plus importante pour nous, pour être honnête. C’est un prix de fans, pas d’un juge qui ne vous connaît pas vraiment.
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Quelles pourraient être les évolutions après cet album ?
SdA : c’est un peu tôt, on ne sait pas encore !
RW : c’est une bonne question… Souvent un album démarre de l’inspiration qu’on peut avoir en écrivant et on ne sait jamais à quoi le CD va ressembler. C’est comme un voyage, on se laisse entraîner et à la fin on obtient quelque chose de palpable mais une chose acquise est que nous changeons à chaque album, nous ne refaisons jamais deux fois la même chose
Vous avez présenté votre premier clip pour What Have You Done : où l’avez-vous filmé ?
SdA : le clip a été filmé aux studios Koko, en Angleterre. Il y a un beau décor de jungle dans ce studio qui a déjà servi pour Indiana Jones ou Sleepy Hollow par exemple.
C’est le dixième anniversaire de la sortie d’Enter. Quelle est votre opinion sur ces 10 ans écoulés ?
RW : on ne se rend pas bien compte que ça fait déjà 10 ans…
SdA : non, le temps passe très vite… on ne pensait pas durer 10 ans. Quand on a commencé on nous a demandé pourquoi on se lançait dans ce style de musique, on nous a dit qu’on n’avait aucun avenir. Mais on a cru dans ce qu’on faisait, dans notre musique et on travaille vraiment très dur pour prouver qu’on a raison. On aime notre musique et on a été très loin en faisant ce qu’on aime. C’est sans doute la plus grande réussite de ces 10 ans.
RW : ce qui est étrange c’est que, quand on regarde en arrière, beaucoup de choses sont arrivées mais en 10 ans on a fait des progrès très lents du coup la situation n’est pas très différente aujourd’hui. On fait toujours ce qu’on aime.
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Avez-vous prévu quelque chose de spécial pour cet anniversaire ?
RW : un gâteau avec 10 CDs ?
SdA : (rire) non, rien de prévu pour l’instant.
RW : on n’a pas vraiment eu le temps d’y penser : on était très occupés sur cet album et on avait tellement de choses plus importantes à faire…
SdA : peut-être qu’on devrait faire quelque chose plutôt pour les 12 ans et demi par là, non ? (rire)
RW : oui, ou pour les 11 ans, ça pourrait être sympa aussi…
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Travailler avec Sony BMG vous rend-il plus libre sur scène ? Et dans votre vie ?
RW : je pense qu’ils ont là alors je vais de voir être très positif à ce sujet. Pour nous, en tant que musiciens, ça n’influence pas notre manière d’écrire ou de jouer notre musique, ça c’est à nous, la partie artistique. Leur rôle à eux est d’amener notre musique au public, s’assurer qu’elle est dans les bacs, ce genre de choses. Ca c’est leur job et on n’interfère pas. Comme ils n’interfèrent pas dans le notre. De cette façon nous avons une coopération très fructueuse.
Beaucoup de jeunes groupes font tout eux-même aujourd’hui : ils ont leur propre studio d’enregistrement, etc… Pensez-vous que d’avoir ça en moins à faire vous permet d’être pus disponibles pour l’écriture ou autre ?
RW : je pense que c’est vrai.
SdA : on a beaucoup plus de temps.
RW : au début on faisait tout nous-même et on n’avait pas beaucoup de temps pour s’occuper de notre musique et ce qui est vrai c’est que plus vous avez de succès, plus vous pouvez vous consacrer à la musique. D’un autre côté vous avez aussi plus d’interviews, plus de shows, plus de travail artistique à faire. Mais on voit ça comme un luxe de pouvoir faire tout ça.
Votre fille Eva Luna a-t-elle influencé certaines chansons de l’album ?
SdA : pas vraiment, on essaie de maintenir la frontière entre vie privée et vie professionnelle, surtout en ce qui la concerne bien sûr.
Vous allez faire une tournée aux Etats-Unis où le métal avec une voix féminine a beaucoup de succès à l’heure actuelle (Evanescence, Lacuna Coil). Pensez-vous obtenir le même succès ?
SdA : je ne sais pas. C’est vrai que cette année on part faire une tournée aux Etats-Unis, mais on verra. Ce ne sera qu’une petite tournée et on n’en attend pas grand chose pour être honnêtes parce que c’est très difficile pour les Européens de percer aux Etats-Unis. Il y a tellement de groupes déjà là-bas. Alors on s’amusera, on fera ce qu’on sait faire du mieux qu’on pourra et peut-être que les gens aimeront notre musique mais peut-être pas…
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Deux chansons sont particulièrement frappantes dans cet album. Tout d'abord Our Solemn Hour qui parle de religion, d'idéologies, c'est bien ça ?
SdA : en fait c'est la guerre qui est le thème de cette chanson. Au début on entend parler Winston Churchill, juste avant que la guerre ne commence. C’est à propos du fait qu’on n’apprend jamais de l’Histoire, on fait toujours les mêmes erreurs et les gens en meurent.
RW : et ce qu’il y a d’étrange avec la guerre c’est qu’elle a beau être la chose la plus brutale, elle provoque aussi l’émergence de beaucoup de spiritualité. Les églises sont remplies en temps de guerre de gens qui cherchent un sens à leur vie. C’est le sujet de la chanson.
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L’autre chanson marquante est Final Destination
RW : oui, la chanson parle du film Destination Finale, du fait qu’on ne peut pas échapper à son destin. Cette chanson aurait pu figurer sur The Silent Force puisque l’album parle beaucoup du destin. Mais ici on a pris un angle différent : on appréhende trop ce qui pourrait nous arriver et on finit quelquefois par vivre dans la peur. Il faut laisser partir ces peurs, juste voir ce qui va arriver et l’accepter… Par ailleurs on n’a pas repris d’idées de The Silent Force pour cet album : ce sont différents thèmes, différentes structures…
En parlant de film, une de vos chansons sera utilisée pour un jeu vidéo et une autre pour un film. Est-ce la première fois ?
SdA : non, ce n’est pas la première fois qu’on fait ça mais c’est la première fois qu’on écrit une chanson spécialement pour un jeu vidéo. Ils nous ont donné le scénario de ce jeu (Chronicles Of Spellborn) on-line et nous ont demandé d’écrire quelques chansons : The Howling est une de ces chansons. Il y en a une autre, Sounds of Freedom qui n’est pas sur l’album. Ce sera un bonus track plus tard je pense.
RW : une autre chanson a été utilisée pour un spectacle de danse aquatique et une autre encore pour le film Blood and Chocolate qui est sorti aux Etats-Unis je crois.
Est-ce que chacune de vos chansons aide à vous connaître mieux ?
SdA : chaque chanson est une exploration de nous-même, de nos passions, des expériences qu’on a vécues donc dans un sens c’est exact.
RW : ce sont des parties de nous-mêmes, de notre manière de voir le monde, la vie. Mais nous ne voulons pas être trop clairs : nous voulons laisser à l’auditeur sa propre interprétation.
Il y a beaucoup d’invités sur l’album de votre frère, Robert (groupe Delain, album « Lucidity », en première partie de WT au Bataclan le 21/05/07, ndlr). Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
RW : mon frère a quitté WT juste après Mother Earth à cause d’une longue maladie qui a duré 4 ans. Il s’en est aujourd’hui complètement sorti en grande partie grâce à la musique et il a formé le groupe Delain. Comme Nightwish travaillait en studio juste à côté du leur, le bassiste a accepté de participer.
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Quels sont vos plans pour les mois prochains ?
RW : nous allons nous préparer pour la tournée, répéter. Nous allons participer à un festival aux Pays-Bas également ainsi qu’à plusieurs autres festivals, sans oublier la tournée US. Nous irons en Ecosse aussi (Sharon est déjà allée en Ecosse mais pas avec WT). Nous espérons pouvoir aller au Mexique également.
SdA : là nous revenons de notre tournée au Japon : les fans japonais sont incroyables ! Il a de grands fans de métal là-bas, nous nous sommes beaucoup amusés. Les gens ne sont pas habitués aux rappels là-bas, du coup lorsque nous sommes revenus sur scène après le show pour le rappel, tout le monde était parti !
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Avez-vous prévu de filmer cette tournée pour en faire un DVD ?
SdA : c’est vrai qu’on aime toujours montrer aux fans notre côté backstage, comment on vit la tournée. Ca montre vraiment comment le public réagit au nouvel album. Chaque show vaudrait d’être filmé d’ailleurs parce que chaque show aura une setlist différente.
Merci, Robert et Sharon !
Merci aux participants de la conférence de presse pour leurs questions.
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